lundi 16 novembre 2020

Les vaccins ARNm contre le Covid 19 sont-ils dangereux ?

 Bon. La récente annonce de Pfizer indiquant avoir mis au point un vaccin contre le Covid 19 nous oblige à sortir de la torpeur moite dans laquelle la rédaction végète après deux confinements. Du calme, il ne s'agit pas ici de prendre fait et cause pour ou contre la vaccination. Mais il se trouve que les vaccins les plus prometteurs font appel à la génétique avec des technologies inédites. Alors, dangereux ou pas?

 

https://i.la-croix.com/729x486/smart/2020/09/05/1201112430/Selon-chercheurs-russes-candidat-vaccin-contre-Covid-19-Spoutnik-V-donne-resultats-preliminaires-encourageants_0.jpg

Ben ça commence mal. On ne dit pas "le" covid 19, mais "la" covid car c'est une maladie et c'est l'académie française qui le dit.

OK, lecteur, utile précision, mais nous te rappelons que "le" typhus" et "le" choléra sont aussi des maladies. D'autre part, même notre président de la République dans sa dernière intervention évoque "le" covid.

Ces précisions sémantiques posées, on peut rentrer dans le vif du sujet. Le vaccin Pfizer est de type à ARNm, c'est à dire ARN messager. L'ARNm est une emprunte d'une partie codante d'ADN, qui indique au ribosome d'une cellule quelle protéine il doit fabriquer. Le corps humain se régénère ainsi mais les virus utilisent également cette possibilité en détournant la cellule de son travail normal. Une fois infectée, elle produit les protéines nécessaires à la réplication d'un autre virus grâce à l'ARNm de ce dernier.

Delanews, on n'est pas ici pour prendre un mauvais cours de SVT, ambiance vulgarisation d'un TD de seconde. Dangereux ou pas Pfizer ?

Pardon. Mais c'est bien quand même d'avoir un vernis de culture scientifique, aussi approximatif soit-il, pour en discuter. Donc le vaccin Pfizer repose sur l'injection dans la cellule d'un morceau d'ARNm qui va lui permettre de synthétiser une protéine. Pas n'importe laquelle, d'ailleurs, celle qui permet d'entraîner l'organisme à la reconnaître car c'est celle qui est utilisée par le Sars Cov 2 pour pénétrer dans les cellules. Et donc de la bloquer une fois sensibilisé.

OK, ça semble bien. Ou est le problème?

C'est vrai que sur le papier, ça fonctionne plutôt bien. Contrairement aux vaccins ADN on ne touche pas au génome à l'intérieur du noyau de la cellule. Tout se passe dans le cytoplasme, évitant ainsi le risque de modification génétique de la cellule. Mais il y a des mais.

D'abord, la cellule peut rejeter la séquence ARNm externe en elle. Si l'organisme la voit comme un corps étranger, elle sera combattue et détruite. Avec un risque de maladie auto-immune, qui va de l'allergie à la sclérose en plaque.

Ensuite, si le vaccin devait être mis sur le marché, il s'agirait d'une première. A ce jour, les technologies à base d'ARNm n'ont jamais été utilisées sur des êtres humains. Le seul retour disponible concerne les chiens et les saumons.

Enfin, et c'est très bien expliqué dans l'excellent papier du biologiste Christian Vélot, président du Conseil scientifique de l'association anti-OGM CRIIGEN, il existerait un risque plus sournois corollaire à l'utilisation de ce type de technologie. A supposer qu'un virus pénètre une cellule utilisant déjà l'ARNm du vaccin, il est possible et même probable que les deux ARN puissent se recombiner en un virus nouveau et inconnu, disposant de toutes les facultés pour infecter des humains. La recombination serait même, selon le scientifique, une spécialité des virus qui leur permet de muter très rapidement.

Donc en cherchant à éradiquer le Sars Cov 2, on pourrait fabriquer des nouveaux virus artificiels potentiellement plus virulents?

Plus virulents, ou moins, mais seuls les plus offensifs nous préoccuperons. Et ce n'est pas tout, comme on dit dans les commentaires sur M6 pour relancer. Voici quelques temps, Moderna Tech, concurrent de Pfizer et qui développe aussi un vaccin à ARNm, avec les mêmes risques à prori, a rendu public la façon dont son produit serait injecté. Il est prévu que chaque seringue serait assortie d'une puce RFID dont les données alimenteront une gigantesque database afin de pouvoir tracer tous les récipiendaires d'une injection.

Etiquette à identification Rfid | Etiquette Rfid - 3M Solutions pour  bibliothèques

Wahoo, là ils sont en route pour les Big Brother Awards!

Oui, d'ailleurs il faudrait les relancer en France car peu de pays pratiquent encore. Mais là, lecteur, permet nous de passer sous silence une info car nous aussi nous nous auto censurons, condition nécessaire à la poursuite de notre sacerdoce de l'info. Car si nous précisions qu'un des financeurs Moderna Tech est la fondation Bill et Melinda Gates, il y a fort à parier qu'on crierait vite au complotisme. Pourtant il ne s'agit que d'un fait, que pour des raisons d'apaisement nous ne donnerons pas. Mais tous les détails sont à lire dans un papier curieusement émaillé du bleu-blanc-rouge, puisqu'il s'agit de notre peu complotiste confrère Profession Gendarme. Alors même si la gendarmerie complote, ça ne vas plus être aussi transgressif.

Ben moi je me ferai pas vacciner.

Tu fais ce que tu veux, lecteur, mais quoi que tu fasses, fais le en connaissance de cause. Reste à savoir, si on injecte massivement un vaccin à ARNm à des centaines de millions de personnes à travers le monde, quelle sera statistiquement la proportion de ceux qui présenterons des troubles ou des effets secondaires. En valeur absolue, ça risque de faire pas mal quand même. Mais ça, ce n'est plus de la génétique, ce sont des maths.

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