jeudi 17 juin 2021

Un groupe de chercheurs de l'université américaine Thomas Jefferson apporte la première preuve de l'écriture dans l'ADN se séquences issues de l'ARN.



Delanews, votre ligne éditoriale dérive doucement vers celle d'une publication scientifique ?

Non, lecteur, nous sommes toujours des monomaniaques de la crise du Covid et de son fameux virus Sars Cov2. Et ce sont bien les techniques de vaccination à l'ARN messager qui sont au centre des préoccupations de ce papier.

Ah bon et pourquoi?

Parce que jusqu'à maintenant, les labos à l'origine des vaccins à ARNm ont toujours affirmé qu'il n'y avait aucune possibilité de modification de l'ADN des cellules à partir de l'ARNm contenu dans le vaccin.

Et alors, finalement les vaccins Pfizer et Moderna pourraient altérer l'ADN de nos cellules?

Ca lecteur, on ne peut pas l'affirmer et ce n'est as ce que dit l'étude du groupe de chercheurs publiée dans Science Daily. Mais en revanche, ces scientifiques démontrent pour la première fois que des séquences ARN contenues dans une cellule peuvent être transcrites dans l'ADN du noyau. Pour bien comprendre, on peut comparer la cellule à une petite usine à fabriquer des protéines. Les plans des ingénieurs sont contenus dans l'ADN sous forme de gènes. La cellule en fait une copie carbone sous forme d'ARN qui voyage à travers le cytoplasme jusqu'aux ribosomes qui vont fabriquer la protéine en question. Une fois l'opération accomplie, l'ARN est détruit par une enzyme.

Et donc pas de rétroaction dans l'ADN ?

En théorie non. Du moins c'est ce qu'on croyait, mais l'étude des chercheurs de Thomas Jefferson démontre le contraire. Dans la cellule, il existe une enzyme, la transcriptase theta, qui sert essentiellement à dupliquer de l'ARN lorsque la cellule se divise. Or les chercheurs démontrent que non seulement cette enzyme est capable de transcrire des séquences ARN dans l'ADN, mais qu'en plus elle le fait avec plus de fiabilité que lorsqu'elle duplique de l'ARN lors de la division cellulaire. Ce qui laisse supposer à l'équipe de chercheurs que son rôle premier serait en fait de retranscrire de l'ARN en ADN.


 

Ah, et on en tire quelle conséquence ?

Aucune, lecteur, mais la news nous paraît suffisamment importante pour être signalée. Au moins, dans les dîners en ville tu pourras citer cette étude lorsque ton beau frère affirmera catégoriquement que les vaccins à ARN ne peuvent pas altérer l'ADN. Ce qui ne l'empêchera pas de te traiter de complotiste, mais au moins tu sauras que tu ne l'es pas plus que les équipes de chercheurs de l'université Thomas Jefferson. Nous ne savons pas si cela suffira à te consoler.

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