mardi 14 octobre 2014

Combattre le réchauffement climatique

Le Pentagone a un nouvel ennemi : le réchauffement climatique.



La rédaction de DeLaNews te préviens, lecteur : tu dormais tranquille persuadé que rien ne pourrait troubler ta quiétude d'occidental nanti pas même une épidémie d'Ebola? Tu te trompais.

Ah bon, pourquoi?

Parce que, selon le service de presse du Pentagone, qui soit dit en passant, n'est sans doute pas la source la plus objective de l'univers, l'ennemi serait partout. Tapis là, dissimulé sournoisement autour de ton pavillon de banlieue, caché insidieusement dans l'éther, planqué dans le bulletin météo de ton téléphone.

Ah oui, c'est quoi?

Si tu as lu le chapeau, tu en a déjà une vague idée. Cela peut sembler incroyable, comme on dit en télé, mais le nouvel ennemi juré des américains n'est ni Daesh, ni Bachar El Assad, ni même Kim Jung-un. Ben non, tu as bien vu le titre, lecteur, c'est rien d'autre que le réchauffement climatique. Notre excellent confrère le New York Times rapporte qu'en visite au Pérou, le Secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel n'a as hésité à commenter le communiqué de presse.

Ah oui, et comment?

S'en suit une série d'explications formant un scénario apocalyptique auprès duquel le synopsis du film de 2012 pourrait presque passer pour un épisode des Bisounours en comparaison. T'es toujours là? Accroches toi.

Et non, lecteur, tu ne pourras plus dormir sur tes deux oreilles (bien que ça paraisse difficile) car la diminution des glaciers va entraîner, selon le Pentagone, une diminution de l'approvisionnement en eau dans l'hémisphère nord. D'ignobles tempêtes tropicales vont déferler de plus en plus fréquemment en dévastant les champs et amputant considérablement les récoltes de céréales. Conséquence, de vastes flux migratoires hors de contrôle contribueront à rendre le monde plus instable.

Pas mal! Mais c'est seulement le Pentagone qui le dit?

C'est là que c'est fort, lecteur! Dans son analyse, le Pentagone de reconnaître que certains l'ont déjà bien compris. C'est le cas notamment de Daesh, ou l'EIIL, comme tu préfères, qui a su utiliser le contrôle de l'eau comme une clé stratégique pour se développer entre l'Irak et la Syrie. Ah ben si c'est Daesh qui le dit...

Et donc?

Et donc, le Pentagone demande plus de budget au Sénat américain pour pouvoir répondre militairement à cette nouvelle menace.

OK, là j'ai compris.

Tant mieux, lecteur, tant mieux. Tu sais que DeLeNews travaille jour et nuit sans répit pour ça. Fin décembre se tiendra à Lima au Pérou un sommet mondial sur le climat, sous l'égide des Nations Unies.

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